

Qui sommes-nous ?
Le groupe OrthoSport est un centre de chirurgie orthopédique et de traumatologie du sport.
Il regroupe 7 chirurgiens spécialisés dans la chirurgie du membre inférieur.
Le pôle de consultations d’orthopédie et de médecine du sport se situe à l’Institut Médical de Pérignat à Pérignat lès Sarlièves. Le service d’hospitalisation et le bloc opératoire se situent à l’hôpital privé de la Châtaigneraie à Beaumont.


Découvrez notre équipe !
Découvrez nos 7 médecins qui forment une équipe dynamique pratiquant une
chirurgie innovante en pathologie sportive comme dégénérative.
Questions fréquentes
En dehors d’un véritable bilan de santé, la préparation est physique, psychologique et matérielle :
Ce bilan de santé est initié par l’équipe médicale (chirurgien, anesthésiste, médecins, etc.). Cette préparation, véritable « parcours fléché » du futur opéré, est essentielle et conditionne les résultats de l’opération. L’ensemble de la préparation va durer plusieurs semaines.
Tous les examens demandés par le chirurgien et l’anesthésiste avant l’intervention permettent d’éviter de découvrir au dernier moment, ou de voir apparaître dans les suites opératoires, une affection jusque-là méconnue.
Tout doit être passé en revue : le cœur, les vaisseaux, les poumons, le sang (il faut vérifier l’absence d’anémie, de trouble de la coagulation, etc.), le bon fonctionnement du rein, du foie, l’absence de maladies évolutives ou transmissibles ?
Éventuellement, le concours de certains spécialistes sera nécessaire.
Enfin, il est nécessaire de dépister un éventuel foyer infectieux à traiter avant l’intervention.
Il vous sera parfois demander de maigrir car un surpoids complique l’intervention (davantage de risque infectieux, de phlébites, de saignement, etc.), majore les difficultés pour trouver les repères anatomiques afin de bien positionner la prothèse et gêne pour faire la rééducation après l’intervention (sans parler du risque d’usure précoce de la prothèse).
Préparation psychologique
- Il faut vous sentir prêt. Il est préférable de choisir une période de vie « calme » sans trop de soucis, par ailleurs.
- Il faut également avoir réfléchi, notamment en termes de qualité de vie, afin de mieux savoir ce que la prothèse peut apporter mais également ce qu’il est vain d’attendre.
Préparation physique :
- Pour la prothèse de hanche, genou, l’idéal est de se familiariser avec les cannes anglaises avant l’opération pour limiter l’appréhension.
- Entrainez-vous à marcher avec vos cannes anglaises.
- Arrêter de fumer avant de se faire opérer réduit les risques de complications.
- Les fumeurs opérés encourent sept fois plus de complications du site opératoire (problèmes de cicatrisation, infections digestives ou des vaisseaux, éventration, …), deux fois plus de passage en réanimation, un allongement du temps de séjour, une multiplication par huit du risque d’absence de consolidation osseuse .
Préparation matérielle :
- Il est nécessaire d’organiser votre hospitalisation, votre absence de la maison, votre retour à la maison ou votre séjour en centre spécialisé
Notre avis : Il faut préparer l’intervention et faire un bilan de santé complet dans le but de diminuer la plupart des complications précoces ou tardives. Cette préparation est le prix de la sécurité.
Notre avis : Arrêter de fumer avant une intervention et entre 3 semaines et 3 mois après une intervention réduit les risques de complications.
Pour votre hospitalisation, il est capital d’apporter tout ce qui a été prescrit ou demandé par le chirurgien et l’anesthésiste :
- votre traitement médicamenteux personnel ;
- vos ordonnances ;
- votre carte de groupe sanguin ;
- les différents examens demandées par votre chirurgien (habituellement les plus récentes) (radiographies, IRM)
- vos résultats de prélèvements sanguins et urinaires ;
- une paire de bas de contention pour la chirurgie du genou
- une paire de cannes anglaises (il est moins cher de les acheter que de les louer) pour la chirurgie de la hanche, du genou, de la cheville ou du pied ;
- des chaussures fermées, confortables, à semelles antidérapantes (pour “béquiller” sans risque de chute après la mise en place d’une prothèse de la hanche, du genou ou de la cheville ;
- votre pack réfrigérant (attelle de genou cryogénique) ;
Afin d’améliorer votre confort et vous sentir plus à l’aise, si vous restez quelques jours à l’hôpital :
- un nécessaire de toilette (savon, dentifrice, brosse à dents, pour les premiers jours, déodorant, parfum, rasoir, gant, serviette de toilette, brosse, peigne, produits de soins habituels)
- n’oubliez pas d’apporter prise, recharge, batterie de téléphone portable, numéros de téléphone de la famille et de la personne de confiance désignée (noter vos nouvelles coordonnées pour les leur communiquer), lecture, mots croisés et de quoi écrire, une radio avec écouteurs, des boules Quiès si vous êtes sensibles au bruit, un chèque pour bénéficier de la télévision et du téléphone, lunettes, vêtements amples, confortables, faciles à enfiler et retirer (type chemise de nuit, “jogging”, pyjama, robe de chambre, pantoufles antidérapantes…)
En cas de séjour en centre de convalescence ou de rééducation, votre départ a lieu directement de l’hôpital ou de la clinique ; pensez à faites suivre votre courrier.
Avant l’intervention, il est préférable d’arrêter certains médicaments qui retentissent :
- sur la coagulation (anti-vitamines K),
- sur l’inflammation (certains anti-inflammatoires).
Ils doivent être arrêtés plusieurs jours avant l’intervention et éventuellement remplacés par d’autres médicaments jusqu’à l’intervention ; il ne faut donc pas les arrêter de vous- même sans l’avis du médecin anesthésiste, du médecin traitant ou du spécialiste (cardiologue, psychiatre ou rhumatologue…).
D’autres médicaments seront arrêtés et non remplacés pour diminuer le risque de complication après l’intervention, comme les traitements hormonaux substitutifs (afin de réduire le risque de phlébites) ou certains traitements de fond des rhumatismes inflammatoires : polyarthrite rhumatoïde ou spondyloarthrites (biomédicaments type anti- TNFalpha, biosimilaires, autres molécules ciblées…) en raison du risque infectieux (arrêt variable en fonction des traitements : environ 15 jours à 2 mois avant la chirurgie et reprise dès cicatrisation ).
Enfin, si vous prenez un traitement corticoïde, certains conseils pourront vous être donnés au cas par cas. Votre rhumatologue pourra vous conseiller.
En général, les autres médicaments peuvent (ou doivent) être poursuivis jusqu’à l’hospitalisation.
Lors de la consultation avec le chirurgien, il est indispensable d’envisager les suites de l’intervention ; un retour à domicile sera privilégié.
Un séjour en centre de convalescence ou de soins de suite et de réadaptation/SSR peut être proposé aux personnes opérées de la hanche ou du genou, en cas
d’isolement. Nous vous conseillons d’anticiper et de contacter un kinésithérapeute de proximité bien en amont pour votre prise en charge dès la sortie, si vous rentrez directement chez vous (les demandes sont nombreuses et les places limitées).
Les matériaux utilisés pour les prothèses sont caractérisés par 3 critères essentiels : leur bio-compatibilité (bonne tolérance par l’organisme humain), leur résistance à la corrosion et leurs propriétés mécaniques.
Différents matériaux sont utilisés pour le corps de la prothèse :
- les métaux sont en fait des alliages (combinaison de plusieurs constituants : 2 au minimum dont un au moins est métallique). On distingue : les aciers inoxydables (acier inox et chrome-cobalt), les alliages à base de titane et les nouveaux alliages : nickel-titane ;
- les céramiques sont des éléments solides non organiques et non métalliques. Les céramiques le plus souvent utilisées en orthopédie sont l’alumine et la zircone. La fabrication des céramiques demande une technologie complexe. Des céramiques bio- actives comme l’hydroxyapatite (composant naturel de l’os) sont également utilisées. D’autres matériaux d’origine biologique comme le corail, céramique naturelle poreuse, sont peu utilisés car la colonisation du corail par le tissu osseux est moins bonne que prévu…;
- les polymères sont des matériaux dont la caractéristique commune est de provenir de la polymérisation d’un élément de base comme par exemple l’éthylène. Le polyéthylène (macromolécules thermoplastiques) est le constituant des cupules cotyloïdiennes (pour la prothèse de hanche), des plateaux tibiaux (pour la prothèse de genou).
En général, une prothèse est constituée de plusieurs matériaux qui vont s’articuler entre eux avec des forces de frottement (couple de frottement). Il est nécessaire d’obtenir le couple de frottement le plus bas possible : ainsi les alliages de métaux s’articulent avec des pièces en polyéthylène : on parle de couple de frottement métal-polyéthylène.
D’autres associations sont possibles : Des pièces en céramique peuvent s’articuler avec du polyéthylène (couple de frottement céramique-polyéthylène) ou avec une autre pièce en céramique (couple de frottement céramique-céramique).
La matériovigilance a pour objet la surveillance des incidents ou des risques d’incidents pouvant résulter de l’utilisation de ces dispositifs médicaux après leur mise sur le marché.
Les matériaux inusables n’existent pas encore ; mais les progrès récents dans la qualité de ces matériaux permet d’espérer une durée vie prolongée des prothèses.
Le ciment permet la fixation d’un implant prothétique par pénétration dans l’os sur une faible épaisseur. C’est le type de fixation prothétique le plus fréquemment utilisé depuis la fin des années 60. Cette fixation est durable. L’altération possible à long terme des propriétés mécaniques du ciment n’est pas mise en évidence comme facteur limitant de la durée de vie des prothèses.
Il existe des solutions n’utilisant pas le ciment chirurgical pour fixer les implants prothétiques. Cette option recherche par la repousse osseuse, une fixation qui peut être mécanique à l’aide de la surface métallique irrégulière de l’implant (impaction ou “technique press-fit”) et surtout biologique grâce à des revêtements à base de dérivés calciques (hydroxyapatite : céramique bio-active permettant une repousse osseuse à la surface des implants).
L’utilisation ou non de ciment dépend de l’articulation remplacée, du modèle de prothèse utilisé, des habitudes du chirurgien et de vous (âge, maladie…). Discutez- en avec votre chirurgien qui vous expliquera ce qui lui paraît le plus adapté à votre cas.
Pour une même articulation, différents modèles de prothèses peuvent être utilisés du fait :
- du modèle lui-même ; chaque modèle de prothèse comporte des avantages et des inconvénients (il en est de même en matière d’automobiles : il est bien évident que toute voiture a quatre roues et un moteur, mais les modèles sont très différents). Ainsi, prenons l’exemple de la prothèse totale de hanche : il existe plus de 400 modèles disponibles. Certains cas particuliers nécessitent une prothèse spécifique. Selon les circonstances, votre chirurgien pourra donc préférer vous implanter telle ou telle prothèse. Cela dépend de nombreux facteurs : la forme et la taille de l’articulation, l’importance des dégâts osseux…
- du type de fixation de la prothèse : avec ou sans ciment ;
- de la voie d’abord (technique pour mettre la prothèse en place).
La prothèse parfaite ou idéale n’existe pas.
Tout dépend du chirurgien, de son école de formation, de ses habitudes. Faites-lui confiance, il est le professionnel le plus à même de vous guider, ne vous
laissez pas abuser par es informations retrouvées sur internet qui ne détiennent qu’une partie des informations !
Les prothèses sont faites avec des matériaux qui s’usent lentement mais de façon inéluctable. Ainsi, prenons l’exemple de la prothèse totale de la hanche. Elle dure en moyenne 16 ans, les progrès récents dans l’amélioration de la qualité des matériaux permettent d’espérer une durée de vie de la prothèse supérieure à 30 ans.
La durée de vie d’une prothèse dépend de nombreux autres facteurs : survenue de complications éventuelles, traumatismes ou microtraumatismes répétés (activités sportives intensives…), surpoids (surtout pour les prothèses des hanches, genoux, chevilles)…
La prothèse n’est pas éternelle. Comme toutes les pièces mécaniques, les prothèses utilisées actuellement s’usent.
Demandez à votre chirurgien l’avenir prévisible de la prothèse dont vous avez besoin.
La consultation pré-anesthésique réalisée avant l’opération par un médecin anesthésiste-réanimateur constitue une obligation (décret n° 94-1 050 du 5 décembre 1994 relatif aux conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé en ce qui concerne la pratique de l’anesthésie et modifiant le code de santé publique).
Cette consultation, avec le médecin anesthésiste-réanimateur, a lieu plusieurs jours (voire plusieurs semaines / 1mois) avant l’intervention (suffisamment à distance de l’intervention).
Elle a trois objectifs :
- vous préparer à l’acte opératoire, en prescrivant (ou en arrêtant parfois) les traitements qui permettent d’aborder cette intervention dans les meilleures conditions possibles et en vous demandant de faire le bilan de santé nécessaire;
- vous informer des différentes techniques d’anesthésie, des possibilités de prise en charge de la douleur et de la nécessité d’être ou non transfusé(e), c’est-à-dire d’avoir besoin de sang, afin que vous puissiez donner en toute connaissance de cause votre consentement à l’intervention (de mettre en place une stratégie d’épargne sanguine et de prévention des infections ;
- vous permettre d’évaluer, en fin de consultation, avec le médecin anesthésiste, le bénéfice de l’intervention en fonction du risque lié à votre état de santé et des contraintes de l’acte opératoire
Votre chirurgien vous proposera des rendez-vous de consultation réguliers pour surveiller votre prothèse (surveillance clinique et radiologique de la prothèse, dépistage précoce des complications éventuelles et mesure du degré d’usure) afin d’éviter tout retard diagnostique d’éventuelles complications.
Il est possible dans certaines situations de faire des prothèses sur mesure. Certains chirurgiens utilisent cette solution lorsque l’anatomie a été perturbée par une maladie de l’enfance ou une intervention chirurgicale antérieure. Ils pensent ainsi pouvoir disposer d’implants parfaitement adaptés à la situation de chaque patient. Il faut cependant noter qu’il s’agit d’une solution extrêmement coûteuse et rarement nécessaire.
Nous ne pensons pas qu’il soit nécessaire de recourir à des prothèses sur mesure. Les prothèses que nous utilisons sont disponibles dans une très large gamme de taille qui nous permet de répondre à la quasi-totalité des situations. La seule indication à notre avis des prothèses sur mesure est réservée aux personnes ayant une morphologie trop particulière (hors norme) pour admettre les implants habituels. Cette situation est rare.
Cette demande introduit une composante subjective forte. Il est donc nécessaire d’inclure des éléments objectifs afin d’évaluer l’importance de la douleur, de la gêne et de la mobilité ainsi que leur retentissement global sur la qualité de vie. Cette notion de qualité de vie est très personnelle et prend en compte de nombreux aspects : les activités professionnelles, la vie relationnelle, la vie intime, les activités quotidiennes, les activités physiques et de loisir, le retentissement psychologique et socio-culturel.
Il est également important d’apprécier le degré d’usure de l’articulation en mesurant notamment la hauteur résiduelle de cartilage (pincement articulaire) sur les radiographies.
Il faut aussi prendre en compte le mode d’évolution (poussées douloureuses), l’efficacité des traitements et leur toxicité potentielle au long cours. Il est enfin fondamental de prendre en compte :
- l’âge ;
- la profession exercée ;
- l’état psychologique ;
- les besoins ;
- les attentes ;
- les désirs, les craintes, les peurs…
- les demandes fonctionnelles et esthétiques de la personne concernée.
- Les antécédents, les maladies et traitements associés, les possibilités opératoires (risques inhérents à l’intervention), l’aide de l’entourage (proches aidants) et le système de soins (grande variabilité entre les pays) doivent également être pris en compte.
Il ne faut intervenir ni trop tôt, car la prothèse n’est pas éternelle, ni trop tard, car des dégâts osseux, ligamentaires et/ou musculaires importants compromettent le résultat fonctionnel de la prothèse.
Notre avis
L’indication opératoire ne repose jamais sur un seul critère (en particulier sur la seule image radiographique), car il n’y a pas forcément de concordance entre les douleurs et l’usure articulaire. Il ne faut pas vous laisser impressionner par des “images”.
Il est nécessaire de vous faire suivre régulièrement par votre médecin afin de poser l’indication opératoire au bon moment.
Restons en contact
Prise de rendez-vous : 04 73 44 79 99 ou sur Doctolib
Nous trouver : 1 allée Marie Curie – 63110 Pérignat lès Sarlièves