

Parcours patient
Parcours patient
Nos secrétaires Aurélie, Michèle, Marie Laure, Audrey et Pascale vous accueilleront.
Vous pouvez prendre rdv en appelant le secrétariat ou via doctolib.
Préparer votre première consultation
N’oubliez pas de venir en consultation avec la lettre de votre médecin traitant ou du médecin qui vous adresse avec vos derniers examens complémentaires. Si aucun n’a été fait, vous pouvez demander le jour de votre consultation d’avoir une radiographie avant votre RDV.
Préparer votre consultation de suivi
N’oublier vos derniers examens complémentaires avec vous.
VOTRE CONSULTATION
Le premier temps de la consultation de chirurgie orthopédique consiste à demander au patient d’expliquer son histoire et sa gène actuelle. Les antécédents et le mode devie du patient seront notés dans le dossier ainsi que ses traitements médicamenteux et ses allergies le cas échéant.
L’interrogatoire du patient consistera ensuite à préciser l’histoire de la pathologie et les circonstances de survenue de la lésion (par exemple le type de traumatisme). Les signes fonctionnels, c’est à dire ressentis par le patient, seront ensuite recueillis :
- Type de gêne : blocage ou douleur.
- L’intensité de la douleur et son retentissement sur la vie quotidienne.
- Signes associés : blocages, gonflement de l’articulation, raideur, …
Le chirurgien examinera le patient, souvent de manière bilatérale, afin de comparer l’examen du côté sain au côté pathologique à la recherche de signes cliniques permettant d’obtenir un diagnostic précis
Dans un second temps et après une orientation diagnostique le praticien pourra demander, si besoin, des examens complémentaires comme une imagerie: radiographie, échographie, imagerie en coupe (scanner ou IRM) ou des examens plus invasifs : scintigraphie ou infiltration.
Muni de l’ensemble de ces informations, le chirurgien pourra formuler un diagnostic et proposer un traitement adapté qu’il soit chirurgical ou médical. La durée de la consultation dépend de la complexité du dossier et de la pathologie, elle peut varier de 15 minutes à 30 minutes.
RAAC
La RAAC a pour objectif de permettre une autonomisation précoce du patient après la chirurgie, y compris pour la chirurgie prothétique. Pour cela, le parcours de soins du patient est optimisé et de nombreuses mesures pré-, per- et post-opératoires sont prises afin de diminuer le stress et d’accélérer la récupération :
Le patient et son entourage proche sont informés de la nature de l’opération prévue et de l’évolution attendue lors des premiers jours et des premières semaines post-opératoires. Cette information permet de diminuer le stress pré-opératoire et de s’organiser en amont de l’opération afin que la période post-opératoire soit la plus confortable possible.
Nous vous avons expliqué l’intervention, ses bénéfices et ses risques, mais vous pouvez toujours nous contacter par téléphone ou en consultation pour poser de nouvelles questions. La préparation de la peau est essentielle. Un document vous sera remis pour vous indiquer la zone où les poils doivent être supprimés la veille de votre hospitalisation. Vous réaliserez une dépilation complète de tout le membre opéré. Pour cela vous utiliserez une tondeuse ou une crème dépilatoire mais surtout pas de rasoir qui est formellement contre indiqué. Vous prendrez aussi une douche antiseptique avant votre intervention.
Nous vous avons expliqué l’intervention, ses bénéfices et ses risques, mais vous pouvez toujours nous contacter par téléphone ou en consultation pour poser de nouvelles questions. La préparation de la peau est essentielle. Un document vous sera remis pour vous indiquer la zone où les poils doivent être supprimés la veille de votre hospitalisation. Vous réaliserez une dépilation complète de tout le membre opéré. Pour cela vous utiliserez une tondeuse ou une crème dépilatoire mais surtout pas de rasoir qui est formellement contre indiqué. Vous prendrez aussi une douche antiseptique avant votre intervention.
VOTRE HOSPITALISATION
Comment organiser votre future intervention chirurgicale ?
Vous venez de consulter un chirurgien du groupe Orthosport et vous avez décidé avec lui d’ne intervention chirurgicale orthopédique. Un ensemble de documents vous a été remis lors de la consultation pour préparer cette chirurgie (consentement éclairé, dossier d’anesthésie, honoraires, documents administratifs pour la clinique, ordonnance pré et post-opératoires, etc…). Vous devrez remplir, signer et retourner dans les délais impartis certains de ces documents pour valider la date d’intervention.
Le consentement éclairé : c’est une lettre d’information remplie avec votre chirurgien qui expose nottament les risques liés à la chirurgie, ce document doit être signé et retourné au secrétariat de votre chirurgien avant l’intervention.
Le dossier d’anesthésie : il doit être rempli et amené à la consultation d’anesthésie. Vous devez prendre rendez vous auprès de l’anesthésiste avant l’intervention. Le délai légal de la consultation d’anesthésie pour être opéré est de 48H minimum avant une intervention sauf en cas d’urgence.
Secrétariat d’anesthésie de la clinique de la Chatiagneraie : 04 43 55 19 48, sans ce rendez-vous, le chirurgien ne pourra pas vous opérer.
Consultations annexes :
- Le cardiologue si vous êtes opéré d’une prothèse ou si vous avez des antécédents et/ou un traitement à visée cardiologique.
- Le dentiste avant une pose de prothèse (impératif pour éliminer un foyer infectieux).
- Le devis de l’intervention : celui ci est à envoyer à votre mutuelle pour connaître votre taux de prise en charge et les frais engagés. Il doit être signé et retourné au secrétariat de votre chirurgien.
- Les papiers destinés à l’administration de la clinique : faire une pré-admission auprès du bureau des entrées de la clinique afin de faciliter votre hospitalisation le jour même.
HOSPITALISATION
- Une tenue de bloc opératoire vous sera fournie
- Un brancardier viendra vous chercher dans votre chambre et vous descendra une demi heure à une heure avant que vous soyez opéré(e) pour que l’anesthésiste puisse vous prendre en charge.
Nous vous avons expliqué l’intervention, ses bénéfices et ses risques, mais vous pouvez toujours nous contacter par téléphone ou en consultation pour poser de nouvelles questions. La préparation de la peau est essentielle. Un document vous sera remis pour vous indiquer la zone où les poils doivent être supprimés la veille de votre hospitalisation. Vous réaliserez une dépilation complète de tout le membre opéré. Pour cela vous utiliserez une tondeuse ou une crème dépilatoire mais surtout pas de rasoir qui est formellement contre indiqué. Vous prendrez aussi une douche antiseptique avant votre intervention.
Nous vous avons expliqué l’intervention, ses bénéfices et ses risques, mais vous pouvez toujours nous contacter par téléphone ou en consultation pour poser de nouvelles questions. La préparation de la peau est essentielle. Un document vous sera remis pour vous indiquer la zone où les poils doivent être supprimés la veille de votre hospitalisation. Vous réaliserez une dépilation complète de tout le membre opéré. Pour cela vous utiliserez une tondeuse ou une crème dépilatoire mais surtout pas de rasoir qui est formellement contre indiqué. Vous prendrez aussi une douche antiseptique avant votre intervention.
SI UNE RÉÉDUCATION EST PRÉVUE
- Soit elle se passe à domicile et dans ce cas anticipez les rendez-vous de votre kinésithérapeute
- Soit elle se passe en centre de rééducation (en hospitalisation, ou en hospitalisation de jour) et dans ce cas, il faut en avoir parlé au secrétariat de chirurgie lors de la programmation de la chirurgie afin qu’elle s’occupe des démarches administratives et de la réservation de votre séjour.
- L’autorisation de sortie, que ce soit un retour au domicile ou un transfert en centre, sera faite par votre chirurgien. Tout départ non autorisé se fait aux risques et périls du patient qui doit signer une décharge. Sachez qu’un transport médicalisé peut être prescrit par votre chirurgien si votre cas le nécessite.
Lors de votre départ, vous devrez passer au bureau des entrées. Il vous sera alors donné un bulletin d’hospitalisation qui fait office d’arrêt de travail pendant la durée de votre hospitalisation (à envoyer en même temps que votre arrêt de travail).
La bonne information de nos patients sur leurs soins et leur prise en charge est essentiel.
Questions fréquentes
En dehors d’un véritable bilan de santé, la préparation est physique, psychologique et matérielle :
Ce bilan de santé est initié par l’équipe médicale (chirurgien, anesthésiste, médecins, etc.). Cette préparation, véritable « parcours fléché » du futur opéré, est essentielle et conditionne les résultats de l’opération. L’ensemble de la préparation va durer plusieurs semaines.
Tous les examens demandés par le chirurgien et l’anesthésiste avant l’intervention permettent d’éviter de découvrir au dernier moment, ou de voir apparaître dans les suites opératoires, une affection jusque-là méconnue.
Tout doit être passé en revue : le cœur, les vaisseaux, les poumons, le sang (il faut vérifier l’absence d’anémie, de trouble de la coagulation, etc.), le bon fonctionnement du rein, du foie, l’absence de maladies évolutives ou transmissibles ?
Éventuellement, le concours de certains spécialistes sera nécessaire.
Enfin, il est nécessaire de dépister un éventuel foyer infectieux à traiter avant l’intervention.
Il faut parfois maigrir car un surpoids complique l’intervention (davantage de risque infectieux, de phlébites, de saignement, etc.), majore les difficultés pour trouver les repères anatomiques afin de bien positionner la prothèse et gêne pour faire la rééducation après l’intervention (sans parler du risque d’usure précoce de la prothèse).
Préparation psychologique
- Il faut vous sentir prêt. Il est préférable de choisir une période de vie « calme » sans trop de soucis, par ailleurs.
- Il faut également avoir réfléchi, notamment en termes de qualité de vie, afin de mieux savoir ce que la prothèse peut apporter mais également ce qu’il est vain d’attendre.
Préparation physique :
- Pour la prothèse de hanche, genou, l’idéal est de se familiariser avec les cannes anglaises avant l’opération pour limiter l’appréhension.
- Entrainez-vous à marcher avec vos cannes anglaises.
- Arrêter de fumer avant de se faire opérer réduit les risques de complications.
- Les fumeurs opérés encourent sept fois plus de complications du site opératoire (problèmes de cicatrisation, infections digestives ou des vaisseaux, éventration, …), deux fois plus de passage en réanimation, un allongement du temps de séjour, une multiplication par huit du risque d’absence de consolidation osseuse .
Préparation matérielle :
- Il est nécessaire d’organiser votre hospitalisation, votre absence de la maison, votre retour à la maison ou votre séjour en centre spécialisé
Notre avis : Il faut préparer l’intervention et faire un bilan de santé complet dans le but de diminuer la plupart des complications précoces ou tardives. Cette préparation est le prix de la sécurité.
Notre avis : Arrêter de fumer avant une intervention et entre 3 semaines et 3 mois après une intervention réduit les risques de complications.
Pour votre hospitalisation (PTH et PTG), il est capital d’apporter tout ce qui a été prescrit ou demandé par le chirurgien et l’anesthésiste :
- votre traitement médicamenteux personnel et vos ordonnances.
- +/- votre carte d’autotransfusion (ou de groupe sanguin).
- Les pansements prescrits par votre chirurgien
- toutes vos radiographies (mêmes les plus anciennes) et vos résultats de prélèvements sanguins et urinaires.
- une paire de bas de contention pour la chirurgie du genou
- une paire de cannes anglaises (les béquilles). `
- des chaussures fermées, confortables, type baskets à semelles antidérapantes(pour béquiller sans risque de chute après la mise en place d’une prothèse de la hanche, du genou ou de la cheville).
- Une tenue vestimentaire ample et confortable.
Afin d’améliorer votre confort et vous sentir plus à l’aise : un nécessaire de toilette (savon, dentifrice, brosse à dents, déodorant, parfum …)
Le temps semble moins long lorsque l’on s’occupe !
En cas de séjour en centre de convalescence ou de rééducation, votre départ a lieu directement de la clinique.
Le jour de l’hospitalisation, avant de vous rendre là où vous êtes attendu(e), il est nécessaire de valider votre admission avec les documents suivants :
- carte nationale d’identité.
- carte de Sécurité sociale (carte vitale et l’attestation de la carte vitale). – carte de mutuelle.
- fiche de convocation.
Il faut enlever le vernis à ongle et les bagues (même l’alliance) pour l’anesthésie.
Avant votre départ au bloc opératoire, vous allez être « épilé » c’est à dire tondu avec une tondeuse, ou une crème dépilatoire. Vous aurez le plus souvent à prendre une douche et effectuer un shampoing avec un produit antiseptique spécial (pour lutter contre le risque infectieux).
Notre avis : Chaque chirurgien, anesthésiste et chaque établissement ont leurs « habitudes », renseignez vous !
Avant l’intervention, il est préférable d’arrêter certains médicaments qui retentissent sur la coagulation (anti-vitamines K, aspirine, etc.), sur l’humeur (lithium, antidépresseur, etc.), sur l’inflammation (certains anti-inflammatoires).
Ils doivent être arrêtés plusieurs jours avant l’intervention et éventuellement remplacés par d’autres médicaments jusqu’à l’intervention. Il ne faut donc pas les arrêter de vous-même sans l’avis du médecin anesthésiste, du médecin traitant ou du spécialiste (cardiologue, psychiatre ou rhumatologue).
D’autres médicaments seront arrêtés et non remplacés pour diminuer le risque de complication après l’intervention, comme les traitements hormonaux substitutifs (afin de réduire le risque de phlébites) ou certains traitements de fond des rhumatismes inflammatoires chroniques (anti-TNF ) en raison du risque infectieux.
En général, les autres médicaments peuvent (ou doivent) être poursuivis jusqu’à l’hospitalisation.
Notre avis : Avant l’intervention n’arrêtez pas de vous même vos traitements : demandez conseil à vos médecins, en particulier à votre anesthésiste, il peut être dangereux d’arrêter l’un de vos médicaments.
Attention, ne prenez pas de vous-même de l’aspirine (pour un rhume, une douleur dentaire, un mal de tête, etc.) dans les 10 jours qui précèdent une intervention (risque de saignement).
Dès que vous avez connaissance de votre date d’intervention, il est nécessaire de vous préoccuper de votre devenir : est-il nécessaire d’aller dans une maison de convalescence ou un centre de rééducation (centre de soins de suite et de rééducation), ou pouvez-vous rentrer chez vous directement?
Une fois la décision prise avec votre chirurgien, en accord avec votre entourage, il y a 2 possibilités :
- si vous vivez seul(e), si votre entourage ne peut vous aider, si vous êtes âgé(e) ou fatigué(e) ou encore si votre habitat n’est pas aménagé, la sortie s’effectuera dans un centre de rééducation.
- si vous pouvez rentrer chez vous (soutien familial, état de santé satisfaisant), pour la chirurgie de hanche ou de genou, il sera souvent nécessaire d’aménager, à vos frais, votre habitat (W.-C. surélevé, sièges avec accoudoirs, etc.) ou d’organiser le quotidien avec votre entourage (activités ménagères, courses, sorties, etc.), pour éviter de vous fatiguer et vous permettre de récupérer en douceur.
Sachez qu’il n’y a pas de bénéfice fonctionnel à aller en centre de rééducation: si vous bougez régulièrement, avec l’aide du kinésithérapeute, vous retrouverez une articulation fonctionnelle que vous soyez en centre ou à la maison.
Oui, dans les trois jours après votre opération, les traitements antalgiques et anti inflammatoires doivent être pris de façon systématique pour éviter que la douleur ne s’installe durablement. Après les premiers jours, il est possible de diminuer progressivement le traitement. N’hésitez pas à poser la question à votre chirurgien au moindre doute.
Les pansements post-opératoires seront réalisés par une infirmière à domicile.
Avant l’intervention, vous devrez contacter une infirmière (internet, liste dans la pharmacie de quartier) afin d’organiser son passage régulier à votre domicile pour réaliser les soins (pansement, injection éventuelle).
Habituellement l’infirmière devra passer dès le lendemain de l’intervention puis deux fois par semaine jusqu’à cicatrisation complète et ablation des fils ou agrafes.
La cicatrice ne doit pas être mouillée après l’opération jusqu’à la cicatrisation complète et l’ablation des fils. A la sortie de la clinique, vous aurez un pansement renforcé qui n’est pas imperméable. Dans la plupart des cas, vous pourrez vous doucher dès le premier passage de l’infirmière à domicile. En effet, elle appliquera des pansements imperméables sur la zone opérée. Si par mégarde, la zone opératoire venait à être mouillée, vous devez contacter en urgence votre infirmière à domicile pour qu’elle désinfecte et change le pansement. Soyez prudent vis-à-vis du risque de glissade.
La taille de la cicatrice dépend du type d’opération réalisée (chirurgie mini-invasive, arthroscopie, prothèse).
La suture de la peau est réalisée avec le plus grand soin par votre chirurgien. Néanmoins, chacun cicatrise d’une façon différente. Certaines personnes ont de belles cicatrices et d’autres ont tendance à avoir une cicatrice qui s’élargit ou qui s’épaissit (cicatrice chéloïde). Une coloration violacée peut parfois apparaître. Elle s’estompera progressivement, parfois sur plusieurs mois.
Toute baignade et toute immersion de la cicatrice est formellement interdite durant le premier mois après l’opération. Après, sauf cas particulier, il n’y a plus de problème pour se baigner sous réserve de ne pas exposer votre cicatrice au soleil et ceci durant au moins 4 mois. Le risque de glissade ne doit pas être négligeable notamment dans les cas de reconstruction du LCA. La cicatrice doit être protégée des rayons solaires avec un pansement ou avec une crème écran total appliquée plusieurs fois par jour.
Les modalités d’hospitalisation sont définies avec vous en consultation. Certaines opérations peuvent être réalisées en chirurgie ambulatoire. C’est-à-dire que vous entrerez à la clinique le matin même de l’intervention et vous sortirez en fin d’après-midi ou soir avec l’accord de votre chirurgien et de votre anesthésiste.
Si vous êtes hospitalisé plusieurs jours, votre sortie se fera en fin de matinée.
En fonction du type d’opération et de votre état de santé, vous pourriez avoir besoin d’être accompagné pour rentrer chez vous, il peut s’agir d’un proche qui vous raccompagne en voiture. Si vous n’avez pas de proches pour vous accompagner, un bon de transport sera prescrit pour que vous puissiez rentrer en taxi conventionné ou en ambulance.
Si vous êtes opéré en chirurgie ambulatoire, il est indispensable qu’un proche vous raccompagne à votre domicile.
La rééducation joue un rôle important dans votre récupération rapide après l’opération.
Celle-ci est le plus souvent débutée quelques jours après l’intervention afin de ne pas stimuler l’articulation au cours de la période inflammatoire post opératoire.
Cette rééducation peut être réalisée dans un cabinet de kinésithérapie de ville , à domicile ou dans un centre de rééducation en ambulatoire ou dans le cadre d’un séjour traditionnel de plusieurs semaines.
Les matériaux utilisés pour les prothèses sont caractérisés par 3 critères essentiels : leur biocompatibilité (bonne tolérance par l’organisme humain), leur résistance à la corrosion et leurs propriétés mécaniques.
Différents matériaux sont utilisés pour le corps de la prothèse :
- Les métaux sont en fait des alliages (combinaison de plusieurs constituants : 2 au minimum dont un au moins est métallique). On distingue : les aciers inoxydables (acier inox et chromecobalt), les alliages à base de titane et les nouveaux alliages : nickel-titane.
- Les céramiques sont des éléments solides non organiques et non métalliques. Les céramiques le plus souvent utilisées en orthopédie sont l’alumineet la zircone. La fabrication des céramiques demande une technologie complexe.
- Des céramiques bio-actives comme l’hydroxyapatite(composant naturel de l’os) sont également utilisées.
- Les polymères sont des matériaux dont la caractéristique commune est de provenir de la polymérisation d’un élément de base comme par exemple l’éthylène.
- Le polyéthylène (macromolécules thermoplastiques) est le constituant des cupules cotyloïdiennes (pour la prothèse de hanche), des plateaux tibiaux (pour la prothèse de genou).
En général, une prothèse est constituée de plusieurs matériaux qui vont s’articuler entre eux avec des forces de frottement (couple de frottement). Il est nécessaire d’obtenir le couple de frottement le plus bas possible : ainsi les alliages de métaux s’articulent avec des pièces en polyéthylène : on parle de couple de frottement métal-polyéthylène.
D’autres associations sont possibles : les pièces en alliage de métal peuvent s’articuler avec d’autres pièces en alliage de métal (couple de frottement métal-métal).
Des pièces en céramique peuvent s’articuler avec du polyéthylène (couple de frottement céramique-polyéthylène) ou avec une autre pièce en céramique (couple de frottement céramique-céramique).
La matériovigilance a pour objet la surveillance des incidents ou des risques d’incidents pouvant résulter de l’utilisation de ces dispositifs médicaux après leur mise sur le marché.
Notre avis : Il n’existe pas de matériau idéal : le traitement de chaque maladie, a des impératifs mécaniques propres qui imposent l’utilisation d’un matériau adapté, d’où la diversité des produits disponibles. Le choix des matériaux utilisés en orthopédie dépend du chirurgien et de l’articulation à remplacer.
Dans tous les cas, les matériaux choisis doivent résister aux contraintes mécaniques et biologiques entraînées par leur implantation dans un tissu vivant.
Actuellement, toutes les prothèses utilisées sont faites à partir de matériaux qui s’usent plus ou moins vite. Par exemple, le polyéthylène (le plus largement utilisé pour les prothèses de hanche, de genou et d’épaule) s’use en 20 ans environ.
Les couples de frottement métal-métal et céramique-céramique s’usent peut-être moins vite, mais actuellement aucune étude suffisamment longue ne permet de le prouver. Quand la prothèse est usée, il faut parfois la remplacer.
Notre avis : Les matériaux inusables n’existent pas encore.
Il existe des solutions n’utilisant pas de ciment chirurgical pour fixer les implants prothétiques (« prothèse sans ciment »).
Cette option recherche par la repousse osseuse, une fixation qui peut être mécanique à l’aide de la surface métallique irrégulière de l’implant (impaction ou technique press-fit ») et surtout biologique grâce à des revêtements à base de dérivés calciques (hydroxyapatite permettant une repousse osseuse à la surface des implants).
L’utilisation d’un ciment pour fixer la prothèse permet une répartition plus harmonieuse des contraintes entre l’implant et l’os.
De plus, l’ablation des pièces prothétiques est plus aisée lors d’une éventuelle reprise chirurgicale ultérieure. Le ciment chirurgical utilisé pour fixer la prothèse dans l’os est un polymère appelé polyméthyl méthacrylate (plastique très dur, biologiquement compatible). Il ne s’agit pas d’une colle mais d’une résine.
Le ciment est introduit à l’état pâteux et se solidifie en quelques minutes.
Le ciment permet la fixation d’un implant prothétique par pénétration dans l’os sur une faible épaisseur. C’est le type de fixation prothétique le plus fréquemment utilisé depuis la fin des années 60.
Hélas, le ciment résiste mal au granulome développé en réaction aux débris d’usure des pièces prothétiques.
Il n’y a pas de supériorité de l’une ou l’autre technique. Chacune a des avantages et des inconvénients qui justifient leur utilisation (ou pas!) au cas par cas.
Notre avis : L’utilisation ou non de ciment dépend de l’articulation remplacée, du modèle de prothèse utilisé, des habitudes du chirurgien et des vôtres (âge, maladie, etc.). Discutez-en avec votre chirurgien qui vous expliquera ce qui lui paraît le plus adapté à votre cas.
Pour une même articulation, différents modèles de prothèses peuvent être utilisés du fait :
– du modèle lui-même. Chaque modèle de prothèse comporte des avantages et des inconvénients (il en est de même en matière d’automobiles : il est bien évident que toute voiture a quatre roues et un moteur mais les modèles sont très différents).
Ainsi, prenons l’exemple de la prothèse totale de hanche : il existe plus de 400 modèles disponibles. Certains cas particuliers nécessitent une prothèse spécifique. Selon les circonstances, votre chirurgien pourra donc préférer vous implanter telle ou telle prothèse.
Cela dépend de nombreux facteurs : la forme et la taille de l’articulation, l’importance des dégâts osseux.
– du type de fixation de la prothèse : avec ou sans ciment.
– de la voie d’abord (technique pour mettre la prothèse en place).
La consultation pré-anesthésique réalisée avant l’opération par un médecin anesthésiste réanimateur constitue une obligation (décret n° 94-1 050 du 5 décembre 1994 relatif aux conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé en ce qui concerne la pratique de l’anesthésie et modifiant le code de santé publique).
Cette consultation, avec le médecin anesthésiste réanimateur, a lieu plusieurs jours avant l’intervention (suffisamment à distance de l’intervention).
Elle a trois objectifs :
- vous préparer à l’acte opératoire, en prescrivant(ou en arrêtant parfois) les traitements qui permettent d’aborder cette intervention dans les meilleures conditions possibles et en vous demandant de faire le bilan de santé nécessaire
- vous informer des différentes techniques d’anesthésie, des possibilités de prise en charge de la douleur et de la nécessité d’être ou non transfusé(e), c’est-à-dire d’avoir besoin de sang, afin que vous puissiez donner en toute connaissance de cause votre consentement à l’intervention
- vous permettre d’évaluer, en fin de consultation, avec le médecin anesthésiste le bénéfice de l’intervention en fonction du risque lié à votre état de santé et des contraintes de l’acte opératoire.
Notre avis : Au cours de cette consultation, vous êtes invité(e) à poser toutes les questions que vous jugez utiles à votre information concernant l’anesthésie.
La visite pré-anesthésique est également recommandée : le médecin anesthésiste vient vous rendre visite dans les heures qui précèdent le moment prévu pour l’intervention, en général la veille de l’intervention.
Le but de cette visite est de permettre de régler les derniers problèmes, juste avant l’intervention.
Dans certains cas, le médecin anesthésiste réanimateur que vous verrez, n’est pas celui que vous avez rencontré en consultation préanesthésique. Ne soyez pas inquiet, le médecin anesthésiste que vous avez vu en consultation a pris la précaution de transmettre et d’expliquer tout votre dossier au confrère qui vous prend en charge. Ce dernier va vous interroger, vérifier qu’aucun événement nouveau n’est survenu depuis la consultation et va prendre connaissance des résultats des examens prescrits lors de la consultation.
Enfin, il va définir avec vous la stratégie définitive de soins et de surveillance pendant et après l’intervention en vous informant du déroulement de la procédure.
Notre avis : Le choix final de l’anesthésie relève de la décision et de la responsabilité du médecin anesthésiste-réanimateur qui pratique l’anesthésie.
La visite pré-anesthésique (quelques heures avant l’intervention) permet au médecinanesthésiste de définir avec vous la stratégie définitive des soins et de la surveillance pendant et après l’intervention.
L’anesthésie est un ensemble de techniques qui permet la réalisation d’un acte chirurgical en supprimant ou en atténuant la douleur.
Il existe 2 types d’anesthésie : l’anesthésie générale et l’anesthésieloco-régionale.
Le type d’anesthésie est fonction du siège de la prothèse, de la durée de l’intervention, de la position sur la table d’opération et de vos problèmes respiratoires ou cardiaques. Pour la mise en place d’une prothèse de hanche, l’anesthésie générale est le plus souvent pratiquée.
Notre avis : Faites confiance à votre médecin anesthésiste.
Oubliez vos « à priori ». Votre choix de l’anesthésie se fera en fonction des propositions du médecin anesthésiste qui connaît bien le type d’intervention, les avantages et les inconvénients de chaque technique.
Tout acte médical, même conduit avec compétence et dans le respect des données acquises de la science, comporte un risque.
Actuellement, le risque est le même pour une anesthésie générale ou une anesthésie loco-régionale (anesthésie médullaire par péridurale et rachi-anesthésie).
Les risques mortels propres de l’anesthésie (allergie, toxicité des produits, intubation difficile, etc.) sont actuellement très faibles (1/10000). Les risques liés à l’acte opératoire chez des personnes âgées ou souffrant de troubles cardio-respiratoires sont beaucoup plus importants. Voici les principaux risques (cette liste n’est pas exhaustive) :
– Inconvénients et risques de l’anesthésie générale
. Les nausées et les vomissements au réveil sont devenus moins fréquents avec les nouvelles techniques et les nouveaux médicaments. Les accidents liés au passage de vomissements dans les poumons sont très rares si les consignes de jeûne sont respectées. Il faut signaler au médecin lors de la consultation pré-opératoire, si vous êtes sujet aux nausées, car il est actuellement possible de prévenir cet inconvénient.
L’introduction d’un tube dans la trachée ou dans la gorge pour assurer la respiration pendant l’anesthésie peut provoquer desmaux de gorge ou un enrouement passagers.
. Des traumatismes dentaires sont possibles. C’est la raison pour laquelle nous vous invitons à signaler tout appareil ou toute fragilité dentaire particulière.
. Une rougeur de la veine dans laquelle les produits ont été injectés peut s’observer. Elle disparaît en quelques jours.
. La position prolongée sur la table d’opération peut entraîner des compressions, notamment de certains nerfs, ce qui peut provoquer un engourdissement ou exceptionnellement la paralysie d’un bras ou d’une jambe. Dans la majorité des cas, les choses rentrent dans l’ordre en quelques jours ou quelques semaines.
Des troubles passagers de la mémoire peuvent survenir dans les heures suivant l’anesthésie. Des complications imprévisibles comportant un risque vital comme une allergie grave, un arrêt cardiaque, une asphyxie sont extrêmement rares. Pour donner un ordre de grandeur, une complication sérieuse ne survient que sur des centaines de milliers d’anesthésies.
– Inconvénients et risques de l’anesthésie locorégionale
Dans certains cas, une répétition de la ponction peut être nécessaire en cas de difficultés, d’anesthésie insuffisante ou incomplète. Des maux de têtes peuvent survenir. Ils disparaissent le plus souvent avec le repos, des boissons abondantes, mais peuvent nécessiter dans certains cas un traitement local spécifique.
Une difficulté transitoire pour uriner peut nécessiter la mise en place d’un sondage évacuateur de la vessie. Des douleurs au point de ponction dans le dos peuvent survenir. Des nausées, des démangeaisons passagères, des vertiges peuvent survenir lors de l’utilisation de la morphine ou de ses dérivés.
Très rarement une diminution transitoire visuelle ou auditive peut s’observer. Une baisse transitoire de la pression artérielle peut survenir.
En fonction des médicaments associés, des troubles passagers de la mémoire ou une baisse des facultés de concentration peuvent survenir dans les heures suivant l’anesthésie. Des complications plus graves comme des convulsions, un arrêt cardiaque, une paralysie permanente ou une perte plus ou moins étendue des sensations sont extrêmement rares.
Quelques cas ont été décrits alors que des centaines de milliers d’anesthésies de ce type sont réalisées chaque année.
Notre avis : Les conditions actuelles de l’anesthésie permettent de dépister et de traiter rapidement les anomalies éventuelles : le nombre de décès lié à l’anesthésie baisse continuellement depuis 40 ans. Il est estimé à 1 décès pour 100000 anesthésies